Portrait Lively Earth #5 : Omie - Co-fondateur
D'ici 2050, 70% des sols européens seront inexploitables. Fort de ce constat, Omie et ses fondateurs se sont fixés comme mission de rendre possible cette transition alimentaire et lui donner de l'ampleur : quand les agriculteurs adoptent des méthodes de production plus vertueuses et que les consommateurs choisissent leurs produits, l'alimentation peut devenir une solution pour un monde plus sain et plus vivant !
Omie propose donc des produits d'épicerie sucrée et salée créés afin de soutenir un modèle agricole qui régénère les écosystèmes et assure un prix juste à ses producteurs.
Découvrez pourquoi Omie a choisi de co-fonder Lively Earth pour promouvoir l'agriculture bio régénérative, aux côtés de 5 autres acteurs ! Joséphine Bournonville, COO et co-fondatrice d'Omie, s'est prêtée au jeu des questions-réponses. Bonne lecture !
Pour vous Lively Earth, c'est quoi ?
C’est un collectif pour faire émerger une vision ambitieuse et exigeante de l'agriculture régénérative, et accélérer son déploiement sur l’ensemble du territoire européen
Pourquoi Omie a choisi de co-fonder Lively Earth ?
Notre mission est d'utiliser l'alimentation comme un levier d'impact environnemental et social. Mais pour qu'il puisse y avoir impact, il est nécessaire d'agir collectivement : ce n'est pas une marque seule qui pourra faire bouger les choses, c'est la réunion de tous les acteurs de la chaine de valeur. Lively Earth permet cela en mobilisant des acteurs plus largement que parmi nos distributeurs et producteurs. C'est aussi le moyen de débloquer des financements pour soutenir les producteurs engagés dans la transition, car cela reste malheureusement souvent un point bloquant leur action.
Que souhaite apporter Omie à Lively Earth ?
Cela fait 4 ans que nous sommes engagés sur le terrain, avec les filières, dans la construction d'un nouveau système alimentaire. L'impact sur la transition agricole est au coeur de notre business model. Nous pourrons apporter notre retour d'expérience à toutes les marques qui souhaitent investir ce terrain, ainsi que celles qui militent pour plus de transparence sur l'origine des ingrédients et les pratiques agricoles.
Parlez-nous d'une action chez Omie en faveur de l'agriculture bio régénérative ?
Nous dédions 1% de notre chiffre d’affaires à la transition agricole. L’année dernière, c’est 20k€ que nous avons ainsi déployés notamment en formations pour des agriculteurs partenaires, en finançant l'installation d'une sucrerie coopérative dans les Hauts de France, ou encore en participant à la création d’un outil de suivi anti-déforestation des parcelles pour une filière exotique (cacao).
Quel chemin personnel a éveillé votre intérêt pour l'agriculture régénérative?
La conviction que les entreprises ont un rôle crucial à jouer pour bâtir un monde qui respecte les limites planétaires, et un milieu familial agricole qui a nourrit ma compréhension des enjeux associés à la transition et ma curiosité pour les modèles alternatifs. L’agriculture régénérative apporte une solution globale, systémique, qui permet d’adresser des enjeux environnementaux, économiques, et sociaux.